Dernière
mise à jour : 09-08-2013 |
POUR UN DÉBAT CITOYEN sur LA QUESTION ÉNERGÉTIQUE _ - F - |
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-F- | ÉNERGIES ALTERNATIVES . | |
-F1- | L'énergie récupérée par la culture de microalgues et valorisation du CO2 | |
Voir chapître E à partir du paragraphe -E12-
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-F2- | Micro-électricité | |
-F2.1- |
Le développement de la micro-électricité implique le recours à des micro-barrages permettant le fonctionnement de turbines. Cependant, l'implantation ou le maintient de micro-barrages sur des cours d'eau est strictement règlementé : les cours d'eau ont été classés en fonction de différents critères écologiques et le classement met en oeuvre, en particulier, un argument de contimuité écologique. C'est ce classement qui va permettre ou pas une exploitation énergétique d'un cours d'eau et une telle exploitation va donc parfois nécessiter un changement de catégorie du cours d'eau. Sur la question du classement des cours d'eau et la révision des classements, voir par exemple : L'eau dans le bassin Rhône Méditerranée. Différents "usagers" ou associations ont eu l'occasion de s'exprimer sur ces classements et sur la question des micro-barrages. En particulier, la Fédération Nationale de la Pêche en France et de la Protection du Milieu Aquatique a récemment publié un communiqué de presse et un argumentaire intitulé "L’étude UFE sur le potentiel hydroélectrique et les classements des cours d’eau : une étude partielle, partisane et contraire à nos engagements européens.". Les questions que posent ces documents sont intéressantes. Le Parti de Gauche n'ayant pas encore officiellement pris position sur ces doncuments, les commentaires qui suivent n'engagement que l'auteur de ce billet (et pas le PG).
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-F2.2- | Le communiqué de presse (de la FNPF et de FNE) et l'argumentaire en réaction à l’étude de l'UFE concernant le potentiel hydroélectrique et les classements des cours d’eau suggèrent quelques commentaires qui permettront d'ouvrir le débat. Le communiqué de presse signale que "le bon état des eaux et des cours d’eau ne doit pas être sacrifié sur l’autel des intérêts économiques particuliers". Le PG souscrit d'autant plus à cette position qui évoque des intérêts particuliers que, justement, le PG défend le principe que l'environnement, les ressources en eau et en énergie soient considérés comme des biens publics. Est également indiquée l'opposition de la FNPF et de FNE (je cite) :
Inutile
de revenir sur le point -3- auquel le commentaire précédent
répond déjà. D'abord, sur le fond... La
vision de la transition énergétique
que veut mettre en oeuvre le PG dans son projet écosocialiste
ne coïncide pas avec les options générales de l'UFE.
Pour
ce faire, le PG propose un scénario réaliste
basé sur une meilleure efficacité énergétique
et une décroissance de la consommation... car le seul KWh non polluant
est celui qui n'est pas consommé ! Il faut cependant garder à l'esprit qu'aucune solution énergétique ne sera jamais totalement satisfaisante sur le plan environnemental... On trouvera des écologistes opposés aux panneaux photovoltaïques parce que leur production dégage des gaz à effet de serre, leur installation en rase campagne sacrifierait des espaces cultivables ou produirait des reflets aveuglants, opposés aux éoliennes parce qu'elles perturberaient le vol des oiseaux migrateurs et pollueraient visuellement les paysages, opposés aux hydroliennes parce qu'elles menaceraient les poissons... Bref,
toutes ces critiques doivent être entendues et examinées
en tenant compte très précisément des contextes spécifiques
de chacune des implantations projetées. Cependant,
l'UFE a réalisé plusieurs documents, consultables à
l'adresse Cette production ne serait donc pas du tout insignifiante et constituerait un bénéfice environnemental non négligeable. La
question qui se pose alors est celle des effets environnementaux : seraient-ils
dévastateurs ? comme le redoute le document (FNPF et FNE)
déjà cité. A titre d'exemples:
On
peut rappeler enfin que les cours d'eau qui sont laissés "dans
leur état naturel" ont des effets naturels parfois
dévastateurs... La Durance, par exemple, a eu des crues
mémorables tout au long de son histoire. Au cours de l'une d'elles,
son débit atteignait 6000 m3/h pour un débit moyen habituel
de 100 m3/h en période basse, allant jusqu'à 330 m3/h en
période haute... Ces arguments plaident pour une méthode concernant les modifications de classement des cours d'eau. -1-
Concernant le classement actuel des cours d'eau, le document (FNPF et
FNE) note que la méthode a été la bonne: "l’élaboration
des projets de classement a été faite à juste titre
via une large consultation des acteurs concernés,
depuis l’échelle locale jusqu’à celle du bassin
hydrographique, et ce depuis 2009". -2-
Il convient également de suivre les recommandations
publiées en 2005 par le GERES (Groupe Energies
Renouvelables Environnement et Solidarités) C'est dans ce cadre que pourront être examinées les propositions de changement de classement des rivières, en tenant compte des projets réels et des évolutions que peut apporter la recherche en ce domaine.
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-F2.3- | Bibliographie:
Microcentrales hydrauliques : il y a loin du potentiel aux réalisations. Classement des cours d'eau. (article L214.17 du code de l’environnement). Consultation réglementaire L'eau dans le bassin Phöne Méditerranée. (le classement des cours d'eau, pourquoi, révision des classements) Étude -2005- du potentiel régional pour le développement de la petite hydroélectricité
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-F3- | Géothermie profonde. | |
Géothermie profonde versus gaz de schistes : À travers le verrou de la fracturation hydraulique, la récente QPC (question prioritaire de constitutionnalité) transmise au Conseil d'État par le tribunal administratif de Cergy Pontoise le 21 mars 2013 à la demande de la compagnie pétrolière états-unienne Schuepbach [1] soulève indirectement la question de la géothermie profonde.... (télécharger l'article de Pr Thierry de LAROCHELAMBERT). | ||