jeanpaulcoste@free.fr
-- 07.07.2013 -- |
À PROPOS D'UN DÉBAT sur le CO2 et l'électricité d'origine NUCLÉAIRE. |
-A- | Contexte et enjeux du débat. | |
Le
débat public sur la transition énergétique n'a pas
eu lieu... sauf en quelques assemblées citoyennes organisées
par des militants écologistes et du PG. Dans le cadre de l'écosocialisme
que nous défendons, c'est un débat pourtant nécessaire...
Nous devrons l'avoir avec nos partenaires du FdG, mais aussi entre nous
pour dissiper les malentendus et renforcer nos convergences. Ce débat
devrait anticiper et préparer ceux que nous pourrions être
amenés à conduire si, un jour prochain, un référendum
était organisé sur le sujet. Soyons optimistes !!!
Le nucléaire a des caractéristiques spécifiques, en particulier :
C'est donc un sujet important pour au moins deux raisons : il permet de conduire une réflexion sur le principe et la méthode du débat et d'autre part il a des retombées importantes sur la stratégie énergétique et les choix technologiques. Les lignes qui suivent retranscriront quelques mails échangés, en interne, sur la question très spécifique du dégagement de CO2 résultant d'une production d'énergie électrique d'origine nucléaire. Les participants à ses échanges seront amenés à rectifier ce propos (qui sera forcément partisan... même si le but n'est pas de chercher à avoir raison à tout prix !!!) |
||
-B- | Rappel de quelques données sur l'énergie en France. | |
Quelques éléments de bibliographie et schémas sont reportés dans le Chapitre E - "Que faire du CO2" - du document http://commente.free.fr ). (Réf.2). Ceux spécifiques au débat sur le CO2 sont reportés en fin de ce document. En résumé :
Les ordres de grandeur des dégagements de CO2 liés aux différentes sources d'énergie sont représentés ci-dessous (schéma enprunté au site MANICORE (Réf.3) d'après des données de l'ADEME et d'EDF). On voit que le nucléaire est crédité de 19 kg équivalent Carbone par TEP (Tonne Equivalent Pétrole). Sachant que 1TEP = 11.600 KWh électriques et, par convertion des unités, on trouve une valeur pour l'électricité nucléaire de 1,638 grammes équivalent Carbone par KWh, soit environ 6 grammes de CO2 par KWh. C'est à dire une valeur parmi les plus faibles... environ 60 fois moins que le Coke de Lignite. Plusieurs références que l'on trouve sur des sites d'information reproduisent exactement cette valeur de 6 grammes de CO2 par KWh. Citons par exemple la Société BCO2 Ingenerie qui se réfère à des travaux de l'ADEME et du PSI - Paul Scherrer Institut - (Réf.4). Ou encore l'article Le nucléaire émet moins de CO2 que le solaire et l'éolien (Réf.5) publié par Hervé Nifenecker , Président fondateur de Sauvons Le Climat - lundi 10 janvier 2011 - En
entrant dans les détails, on constate cependant de graves discordances
entre ces estimations. Dans le premier cas, la contribution de l'extraction
du minerai est évaluée à environ 0,4 g CO2 /kWh,
l'enrichissement est du même ordre. Dans le dernier cas,
l'extraction peut consommer jusqu'à 4 g CO2 /kWh et l'enrichissement
est négligeable. D'autres postes de dépense en
CO2 sont comptabilisés dans le premier cas (préparation,
conversion, retraitement, enfouissement...) et ne sont pas évoqués
dans le dernier. Cependant,
une autre étude : "Valuing
the greenhouse gas emissions from nuclear power: A critical survey."
publiée en 2008 par Benjamin
K. SOVACCOL (Réf.6) donne des résultats très
différents. D'après cette publication, sur l'ensemble des
études internationales considérées, en ajoutant toutes
les contributions aux émissions (depuis l'extraction du minerai
jusqu'au démantellement des centrales), la somme de ces émissions
serait en moyenne de 66 g CO2 /kWh. C'est à dire
11 fois plus. |
||
-C- | Quelle méthode ? |
|
Un élément de réponse peut être porté au débat par une considération de méthode. Je cite : <<
Sur la question du CO2 de l'electricité, il y a deux façons
de procéder : Il y a rarement des erreurs dans les études. Par contre,dans les études techniques, il y a deux catégories : les études scientifiques et les études partisanes. Dans les premières, les auteurs explicitent clairement leurs hypothèses. Le but est le "savoir". Dans les secondes, non. Le but est d'accréditer une thèse. C'est le cas de l'étude Sovacool. Quand on a appliqué la méthode de l'analyse par soi même, et qu'on sait où sont les postes importants ,on voit très bien ce que l'auteur d'une étude lambda, qui le sait très bien si c'est un spécialiste, à rendu explicite ou pas. Ca se complête très bien en cherchant le CV des auteurs sur internet, on voit très vite le "fond de commerce" des auteurs, s'il s'agit de scientifiques militants d'une thèse, de scientifiques liés à des lobbys industriels, ou de scientifiques "académiques", sachant qu'un scientifique militant d'une thése idéologique ou d'un lobby industriel, s'il explicite ses hypothèses "honnêtement", est bien sûr un scientifique à part entière digne de consideration à ce titre. Le
premier poste du CO2 nucléaire est l'enrichissement,
de très loin. Ca depend de la concentration du minerai et surtout
du procédé utilisé. Il y deux procédés,
diffusion gazeuse, qui consomme beaucoup d'énergie
électrique, et centrifugation, qui en consomme
peu. Si on prend un minerai pauvre (par exemple en le justifiant dans
le cas d'un scénario tout nucléaire 2050 pour multiplier
par un facteur très important la consommation), si on prend le
procédé diffusion gazeuse (le plus repandu dans le monde
mais pas en France), et un mix energetique très carboné
(type Allemagne ou pire, Chine), on obtient les resultats Sovacol. Pour
vous faire votre propre opinion, ci dessous un article de calcul
d'ordre de grandeur. L'idéal est de refaire ce calcul
soi même, comme ça on n'est plus dépendant de Pierre,
Paul ou Jacques, et on a son propre avis, en citoyen libre. La
méthode proposée peut-elle résoudre la question des
informations contradictoires évoquée plus haut ? |
||
-D- | Questions de mises en relation... | |
Comme
point de départ, faisons l'hypothèse (optimiste) qu'un scientifique
est souvent un homme rigoureux, de bonne foi, et en général
pas un escroc... mais aussi un homme comme les autres, avec des convictions,
des faiblesses (intellectuelles j'entends), des failles... Une
première remarque concerne la méthode qui procéde
par dichotomies successives... (je cite): => comment comprendre que de nombreux scientifiques spécialistes des hautes énergies (dont quelques Prix Nobel) après avoir étudié tous les détails du projet ITER, aient alors prix conscience de la fausse bonne idée que représentait selon eux ce projet et soient devenus (avec des arguments divers) des "partisans contre" très convaincus ? => comment comprendre qu'une commission internationale d'experts nucléaires ait dénoncé et annoncé (il y a de nombreuses années) les risques spécifiques liés au MOX alors que d'autres y voyaient un progrès ? =>
comment tout simplement comprendre l'histoire des sciences et des techniques
? Poursuivons dans l'analyse des arguments : --1-- Une première contradiction a été relevée entre les analyses des (Réf.4) et (Réf.5) qui font pourtant autorité, concernant l'extraction du minerai : entre 0,4 g pour l'une et jusqu'à 4 g de CO2 par kWh pour l'autre. --2-- L'argument du "premier poste du CO2 nucléaire qui est l'enrichissement" serait sensé expliquer le fait que la méthode de production utilisée en France (par centrifugation) dégagerait moins de CO2 qu'ailleurs (par diffusion gzeuse)... --3--
Les ingénieurs du CRIIRAD (qui dénoncent les mensonges d'AREVA
sur le «nucléaire propre») (Réf.7) affirment
cependant : --4--
Curieusement, ces valeurs de production de CO2 sont oubliées
dans le bilan de la référence (Réf.5) ci-dessus.
--5--
D'autres sources concernent la centrifugation et la diffusion gazeuse
(Réf.8) : --6--
Le prétendu "moindre dégagement de CO2" du nucléaire
Français, par rapport aux autres pays producteurs d'électricité
nucléaire, ne pourrait donc pas être imputé à
la centrifugation puisque cette technique (plus sobre en consommation
d'énergie que la diffusion) est maintenant au point et largement
préférée à la diffusion dans la plupart des
pays producteurs d'électricité nucléaire. --7--
Pour revenir à l'étude Sovaccol, son objectif est d'établir
un bilan de l'énergie électrique d'origine nucléaire.
Il est donc tout à fait logique de soustraire,
à l'électricité produite par le
nucléaire, la quantité d'électricité consommée
nécessaire à cette production nucléaire. L'objectif
est en effet d'obtenir un résultat intrinsèque,
c'est à dire un résultat qui caractérise la production
spécifique d'électricité nucléaire,
et non pas le MIX énergétique qui est très variable
d'un pays à l'autre et qui, même dans un pays donné,
varie d'une époque de l'année à l'autre. C'est donc
la réponse à cet objectif qui impose la méthode.
--8-- Croire que les autres pays n'appliqueraient pas la même méthode et imputeraient la consommation d'électricité à une autre source -charbon par exemple- est une hypothèse "curieuse", sur le plan de la méthode, qui vise peut être à justifier les injustifiables écarts dans les estimations de CO2. |
||
-E- | CO2 : l'argument de trop. | |
Les
tentatives de justification des chiffres aboutissant au dégagement
officiel de 6 g CO2 par KWh. et les tentatives de justification des écarts
entre pays sont donc, à l'évidence, excessivement hasardeuse... Par
conséquent, comment pourrait-on croire que ce sont là des
estimations scientifiques, pures de tout préjugé
et s'appuyant sur une réalité avérée et des
hypothèses vérifiables ? En
effet, si maintenant des experts posent ces questions ou essaient d'intégrer
ces données, alors ces experts seront considérés
comme militants d'une thèse... ce qui suffit à
les dé-considérer et à discréditer leurs interrogations. Le
site Energie-Grise peut être considéré comme un spécialiste...
'en dénigrement". Témoin
cette citation (Réf.9) que chacun pourra apprécier à
sa juste valeur: Pour finir, il convient de rappeler que le très sérieux Paul Scherrer Institut (Réf.4), en plus de ses estimations propres, publie également un ensemble de résultats (à la manière de Sovacool, tant décrié) d'études réalisées, de par le monde, par des instituts reconnus ou commissions officielles... A l'évidence, l'extraordinaire dispersion dans les résultats témoigne d'une méthodologie mal assurée et le seul véritable résultat scientifique, c'est qu'on ne peut pas considérer ici qu'il s'agisse de résultats scientifiques...: données de départ invérifiables, estimations très approximatives, hypothèses variables mal assurées, conclusions infalsifiables...
On peut enfin rappeler la chronologie : Et pour finir, une étude de VAN DER ZWAAN publiée en 2013 dans Energy Strategy Reviews "The role of nuclear power in mitigating emissions from electricity" (Réf.12). Cette dernière adopte une stratégie "d'évitement" en englobant le nucléaire, l'hydraulique et l'éolien, dans une même fourchette autour de 20g de CO2/kWh. Nous en sommes peut-être arrivés au point de cette histoire où les controverses sur le CO2 nucléaire ont dé-crédibilisé les auteurs sous-estimant trop leurs évaluations. Le CO2 est l'argument de trop... c'est l'ultime argument en faveur du nucléaire qui est en train de partir en fumée... |
||
-F- | Que retenir ? | |
D'abord,
on l'a vu, le prossessus qui, par mises en relation
et confrontations de résultats, permet de découvrir
les contradictions, voire les incohérences de diverses positions
qui se donnent pour scientifiques quand elles ne sont, au mieux, qu'arguments
idéologiques. Ensuite, quant aux résultats spécifiques développés ici (les dégagements de CO2 du nucléaire), il est donc établi que les chiffres "reconnus" jusqu'à ce jour méritent une correction. Une multiplication par 11 (Sovacool) ? ou par 3,4 (Bob van der Zwaan) ? Une valeur intermédiaire entre les deux ? Bien évidemment, cette multiplication n'est pas sans incidence sur l'évaluation de toutes les activités et productions utilisant de l'électricité. Dans le cas de notre MIX énergétique -en utilisant les données de (Réf.13)-, une multiplication par 10 de l'estimation (de 6 g) retenue actuellement pour le nucléaire conduirait à multiplier par 2 la consommation totale de CO2 pour l'électricité. Et une multiplication par 4 de cette estimation conduirait à une augmentation d'environ un tiers de la consommation totale de CO2 pour l'électricité. On peut mesurer l'incidence de cette augmentation sur l'analyse des consommations de CO2 dans tous les domaines consommant de l'électricité, en particulier pour les transports dans la comparaison rail-route. Selon
les données de la SNCF établies d'après des données
de l'ADEME de 2007 Et on a vu qu'une ré-évaluation plausible de ces dégagements pourrait revenir à augmenter d'un tiers cette estimation, voire à la multiplier par 2. Dans ces conditions, un trajet en TGV produirait, par passager, plus de C02 qu'une situation de covoiturage. Ce résultat inattendu n'enlève rien au "mérite" du rail qui est incontournable dans une situation de transport de masse. Car, pour un débit important de voyageurs, l'emprise au sol du rail peut s'avérer de 5 à 10 fois moins importante que celle de la route. Cette argument plaide en réalité pour une inter-modalité des transports, chacun des modes étant utilisé dans le domaine où il est le meilleur et inter-connecté aux autres modes. Mais la voiture individuelle, dans ses évolutions, restera sans doute aussi incontournable. |
||
-G- | Un mot pour conclure. | |
Dans l' "imaginaire
collectif", l'énergie nucléaire représente
encore parfois une source possible d' "énergie pour
tous", pas chère, abondante, dont on pourrait maîtriser
les risques, retraiter les déchets, etc, etc... Métaphoriquement,
d'ailleurs, il est intéressant de noter que notre CEA qui désignait
"jadis" le Commissariat à l'Energie Atomique recouvre
maintenant le Commissariat aux Energies Alternatives...
L'un de ses derniers documents (Réf.15) ouvre d'ailleurs des
perspectives fort intéressantes. |
||
-Réf- | Références / CO2 et nucléaire | |
-Réf.1- | Les
physiciens dans le mouvement antinucléaire : entre science, expertise
et politique |
|
-Réf.2- | Sans prétendre à une totale eshaustivité, le site http://commente.free.fr a pour but de rassembler un certain nombre de références (documents d'organismes, rapports officiels, ...) qui peuvent servir d'appui pour un débat citoyen sur la question énergétique, en particulier sur la question du nucléaire. |
|
-Réf.3- | "Un
outil pour connaître les émissions de gaz à effet
de serre d'une entreprise ou administration : le "bilan carbone"
de l'ADEME |
|
-Réf.4- | La Société BCO2 Ingenerie -société privée de Conseil en Bilan Carbone-, très souvent citée dans les débats sur le CO2, propose (en référence aux travaux de l'ADEME) le schéma de synthèse reproduit ci-dessous concernant le dégagement de CO2 par le nucléaire : <<
Le total est d'environ 6 g CO2 / kW.h, les 2/3 étant
lié au fonctionnement, 1/3 à la construction des infrastructures.
A l'international, cette valeur peut être portée
à plusieurs dizaines de grammes de CO2e / kWh en fonction
de la nature de l'approvisionnement en uranium, de son enrichissement,
de la consommation de la centrale en minerai, de sa technologie, et de
sa durée de vie ( source B. K. Sovacool 2008 ).
>> |
|
Cette
société utilise les résultats du Paul Scherrer
Institut - Switzerland - publiés dans : Life
Cycle Analysis of Carbon Dioxide Emissions from Different Energy Sources
(Octobre 2008). (voir
page 20). Les résultats des études de la Sustainable Development Commission - 2006 -UK- sont détaillées plus bas en (Réf.13). |
||
-Réf.5- | Le
nucléaire émet moins de CO2 que le solaire et l'éolien |
|
-Réf.6- | Valuing
the greenhouse gas emissions from nuclear power: A critical survey. Energy Policy. Volume 36, Issue 8, August 2008, Pages 2950–2963 . Benjamin K. Sovacool. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0301421508001997 D'après
l'étude SOVACCOL : sur l'ensemble des études internationales
considérées, Abstract
: |
|
-Réf.7- | "Nucléaire
: Le CRIIRAD dénonce les mensonges d'AREVA sur le «nucléaire
propre" http://gaboneco.com/show_article.php?IDActu=16294 |
|
-Réf.8- | Enrichissement
de l'uranium. |
|
-Réf.9- | L’honneur
perdu de Gilles Halais (France Info) et des journalistes de Désintox
(Arte) face à Madame Batho.
|
|
-Réf.10- | BILAN
CARBONE DU NUCLÉAIRE : Benjamin Sovacool ne sait pas faire de moyenne << Normalement pour faire une moyenne des émissions nucléaires mondiales, il faudrait faire une étude pays par pays puis pondérer par le nombre de réacteurs par pays, mais ce n’est pas ce que fait Benjamin Sovacool, celui-ci fait une moyenne d’études... >> Critique de l'argument "moyene" : ce reproche résulte d'une erreur de compréhension des objectifs de Sovacool. Il n'est pas d'établir les émissions nucléaires mondiales avant de connaître la valeur plausible d'émission... Il est de comparer les études réalisées dans différents pays et d'en déduire une valeur moyenne plausible et une fourchette. ______________________ << Une incohérence flagrante avec le bilan de l’éolien. >> << Pour être en accord avec l’éolien, et en faisant un calcul direct [1] il est raisonnable d’attribuer 1 à 2g CO2/kWh pour la construction et la déconstruction. >> Critique de l'argument "éolien" : l'auteur affirme qu'un EPR (et a fortiori une centrale) nécessite 10 fois moins de béton et d'acier à construire et à déconstruire qu'un parc équivalent d'éoliennes... Mais il n'indique ni source d'information ni méthode de calcul. Et par ailleurs, il réduit la déconstruction d'une centrale nucléaire à un simple transport de matériaux, ce qui est loin d'être le cas !!! ______________________ << Des émissions lors de l’extraction impossibles économiquement. >> <<
... On ne peut pas consommer plus de pétrole que le permet le prix
de vente de la livre d’uranium. Or sur une longue période
la livre d’uranium permettait seulement d’acheter un demi-baril
et parfois même seulement un quart. Or un baril émet 127
kg de carbone soit 466 kg CO2.. Critique de l'argument économique : on peut consommer plus de pétrole que le permet le prix de vente de la livre d’uranium dans la mesure où le coût de l'uranium (ou son surcoût) est répercuté sur le prix de vente de l'électricité. De plus, l'argument "Probablement 1/10 de cette valeur maximale..." est donc probablement fallacieux... ______________________ Aucun des autres éléments (traitement du minerai pour obtenir le combustible, démantellement, enfouissement...) intervenant dans le bilan global (cités par l'étude SOVACCOL mais aussi par d'autres études) n'est évoqué dans cet argumentaire. |
|
-Réf.11- | GRANDE
GUEULE - D’où viennent les illusions de Mélenchon
? Sauf qu'il ne s'git pas "d'extraire de l'eau" mais d'extraire de la chaleur par un liquide caloporteur (l'eau) qui peut circuler en grande quantité. Bien que la remarque soit judicieuse, ce calcul ne démontre donc rien. |
|
-Réf.12- | The
role of nuclear power in mitigating emissions from electricity |
|
Noter d'ailleurs que cette valeur moyenne d'émission de 20g CO2eq/kWh était déjà celle indiquée, pour la France, dans une étude de la Commission du Développement Durable UK de 2006 référencée ci-dessous: Rapport fondée sur les preuves par la Commission du Développement Durable -UK - Mars 2006- |
||
-Réf.13- | Sources
d’Energie dans la consommation finale française en 2010.
|
|
-Réf.14- | METHODOLOGIE
DE CALCUL DES EMISSIONS DE CO2 ASSOCIEES AUX DEPLACEMENTS << Les calculs sont basés sur une distance, fournie par Voyages-sncf.com et un facteur d’émission moyen correspondant à la quantité de CO2 émise par un voyageur sur un kilomètre (unité : gCO2/voyageur.km). Cette valeur est fournie par l’ADEME et la SNCF (tableau annexé). Le produit des deux grandeurs permet d’obtenir l’empreinte carbone de votre déplacement. >> |
|
-Réf.15- | Les
technologies de l'hydrogène au CEA |
|
oooooooooo |
Télécharger la version note_co2_nucleaire.rtfd ou la version note_co2_nucleaire.pdf